Soutien à un universitaire laïque diffamé

Monsieur Samuel Mayol, nommé en 2012 directeur de l’IUT de l’université Sorbonne-Paris-Nord, fut confronté à de graves atteintes à la laïcité qu’il s’attela à combattre.
Ces dérives ont été confirmées en mars 2015 par un rapport de l’inspection générale, diligenté à la demande du ministère de l’éducation nationale.
Ayant subi une trentaine de menaces de mort et deux agressions violentes, mais également des poursuites disciplinaires engagées à la fin de l’année 2015, il a été disculpé par la commission disciplinaire ; puis, le 2 novembre 2016, le tribunal administratif de Montreuil a jugé qu’il avait été suspendu « à tort » par la présidence de l’université.
Or, il a fait l’objet, le 8 mars 2021, d’un tweet diffamatoire par M. Hicham Hamza, le tweet le désignant comme « franc-maçon et enseignant soupçonné d’avoir introduit des tapis de prières à l’IUT pour faire croire à un danger islamiste ».
Monsieur Samuel Mayol a engagé des poursuites à l’encontre de l’auteur de ce tweet pour commission du délit de diffamation publique à son encontre en sa qualité de fonctionnaire public.
Ce qui a été reconnue par la 17ème Chambre correctionnelle de Paris le 28 mars 2024.
Cette affaire est particulièrement emblématique de la mission de l’AD3L pour lutter contre le harcèlement dont sont victimes les personnes exposées dans la défense du principe de laïcité. Outre les agressions physiques subies par M. Mayol et les menaces graves proférées à son encontre jusque dans sa famille, on doit noter que M. Hamza, se présentant comme « journaliste enquêteur » proposait une profusion d’articles au ton extrêmement agressif et traduisant la focalisation de son auteur sur trois cibles de prédilection : les sionistes, les francs-maçons et les islamophobes. Déjà condamné à de multiples reprises, il fait manifestement partie de ces personnages dont la haine à l’égard des principes laïques et républicains est le fonds de commerce.