Le centre Al Karamah accueille beaucoup de nouveaux patients. Des gens qui souffrent suite à des blessures consécutives après des affrontements avec l’armée ou des colons. Beaucoup de handicaps psychiques, de problèmes psychologiques, notamment dû à la peur et au stress provoqué par une situation anxiogène liée à l’occupation israélienne. Tous ces problèmes s’additionnent à des handicaps de naissance. On estime que plus de 4,5% des habitants du camp sont touchés par un handicap…
C’est la raison pour laquelle l’association s’est donné comme but principal de favoriser l’intégration sociale dans la communauté du camp des personnes en situation de handicap.
– Pour atteindre cet objectif, le centre s’est donné pour mission d’intervenir dans plusieurs directions en même temps. Il offre une prise en charge pluridisciplinaire et assez globale en fonction des besoins recensés. Cela concerne aussi bien les aides paramédicales que le soutien éducatif et social.
– Le public accueilli. 80 personnes sont directement et régulièrement suivies au centre Al Kamara, en ambulatoire, la demande est croissante, mais le centre manque de moyens et d’espace pour pouvoir prendre en charge plus de monde. Il y a plus de 120 personnes sur liste d’attente. Au total, ce sont environ 450 personnes qui à des degrés divers bénéficient des activités du centre. Il est important de considérer qu’en plus de la population du camp, le centre Al Karamah, ouvre aussi ses consultations aux habitants des villages environnants.
Le financement du centre est assuré par la communauté locale avec le soutien des associations gouvernementales palestiniennes ou non gouvernementales (ONG) et quelques dotations d’entreprises privées. C’est à ce financement que l’Afps du Pays de Morlaix contribue le plus régulièrement possible depuis 2016. Pour cela, nous organisons des initiatives publiques, nous faisons des demandes de subventions qui nous permettent d’envoyer de 4 à 6000 € selon les années…