Financement des fournitures scolaires et matériels professionnels pour 200 mineurs non accompagnés

DROIT A L’ECOLE
PARIS
févr. 2024
Financement des fournitures scolaires et matériels professionnels pour 200 mineurs non accompagnés


Nous agissons à 4 étapes cruciales de l’insertion scolaire et professionnelle des mineurs isolés, véritables leviers d’intégration en France :
1) La pré-scolarisation à l’École des Sans École
Nous accueillons en moyenne 200 mineurs non accompagnés par an au sein de notre École des Sans
École, basée à Ground Control, Paris 12ème. Cette école solidaire, forte d’une cinquantaine de
professeurs bénévoles, permet aux jeunes d’apprendre le français, la lecture, l’écriture, les
mathématiques, l’histoire, les sciences… et de se (re)familiariser avec le fonctionnement de l’école et
les codes scolaires. Nous organisons également des sorties culturelles et sportives et des activités
extra-scolaires pour favoriser les découvertes, l’ouverture culturelle et la connaissance de Paris.
L’École des Sans École est un vrai tremplin pour les mineurs non accompagnés, une bouffée
d’oxygène dans leur quotidien extrêmement précaire rythmé de rendez-vous juridiques et de
distributions alimentaires. L‘École des Sans École leur redonne confiance en eux, en leurs
connaissances, et en leur avenir. Le temps qu’ils passent à l’École des Sans École leur permet
d’entamer leur scolarité de façon sereine une fois inscrits dans une école de la République.
Dans le cadre de cette scolarisation à l’École des Sans École, nous finançons :
Pour chaque jeune : un kit “rentrée” comprenant les fournitures scolaires nécessaires aux
apprentissages, une trousse et un sac à dos.
Pour les professeurs bénévoles : le matériel pédagogique et les supports de cours.

2) L’accompagnement des MNA dans leurs procédures de scolarisation auprès des
institutions

Nous aidons les MNA à lever les barrières administratives qui les empêchent d’être scolarisés dans
une école de la République. Ils ne connaissent pas le fonctionnement de l’administration, ni les
institutions vers lesquelles se tourner pour accéder à une scolarisation, c’est pourquoi
l’accompagnement de Droit à l’école est indispensable.


3) L’accompagnement dans la réussite scolaire
Bien que scolarisés dans des écoles républicaines, les jeunes n’en restent pas moins isolés et
vulnérables. Nous mettons en place un suivi individualisé pour chaque jeune scolarisé afin qu’il soit
encadré et soutenu dans sa scolarité, grâce à notre réseau de référents scolaires dont la mission est
d’assurer le lien entre les jeunes et les établissements scolaires.


4) L’accompagnement vers l’insertion professionnelle

Une fois scolarisés dans les écoles de la République, les jeunes s’insèrent dans le monde
professionnel, suite logique de leur intégration scolaire. Ils bénéficient d’un accompagnement de
Droit à l’école pour cette partie essentielle de leur intégration.
Dans le cadre de l’accompagnement dans la réussite scolaire et vers l’insertion professionnelle, nous
finançons pour chaque jeune :
Les fournitures scolaires nécessaires à sa formation, demandées par les établissements,
La tenue professionnelle,
Les équipements professionnels (lunettes de protection, chaussures de sécurité, tabliers, outils…)
La cantine scolaire,
Les manuels de cours.

L’ASSOCIATION

L’association Droit à l’école (DAE) favorise l’accès à l’éducation et l’insertion professionnelle des
Mineurs Non Accompagnés (MNA), qui ne sont pas encore pris en charge par l’Aide Sociale à
l’Enfance (ASE).
Les MNA sont des adolescents âgés entre 15 et 18 ans, venant majoritairement d’Afrique de l’Ouest, d’Afrique de l’Est et du Moyen-Orient. Ils arrivent seuls sur le territoire français, sans parent ni représentant légal, sans repères et sans ressources. Les adolescents que nous accueillons à Droit à l’école sont des jeunes qui n’ont pas été reconnus mineurs par le département, et qui sont livrés à eux-mêmes, hors du dispositif de la protection de l’enfance duquel ils sont censés dépendre. Non reconnus mineurs à la première évaluation de minorité, ils vont saisir le juge des enfants afin de contester la décision et espérer une prise en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance.
Ces adolescents devraient, d’après la loi, être protégés par le département et bénéficier de la
protection du département le temps de leur recours auprès du juge. Malheureusement, la présomption de minorité n’est pas respectée et cela les prive d’une protection, d’un hébergement, d’une scolarisation et d’un accompagnement vers l’insertion professionnelle.
C’est dans ce cadre que l’association Droit à l’école intervient.

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