Outre la solidarité avec les Iraniennes et les Afghanes en proie à une dictature religieuse les privant de tout droit, ce rassemblement a pour objet :
- de rappeler au CIO que son premier devoir est d’exiger le respect de la Charte Olympique. Or, celle-ci pose le principe qu’aucune expression politique, religieuse ou raciale, ne saurait être compatible avec l’esprit olympique (art.50-2) et avoir de place aux JO. Force est de constater l’aveuglement volontaire du CIO devant l’épidémie de costumes à connotation politico religieuse affublant les rares athlètes féminines issues des théocraties islamistes. En irait-il de même si un athlète s’avisait de porter tout autre vêtement ou couvre-chef de type religieux, voire politico-religieux ?
- de rappeler aux organes des Nations-Unies l’urgence d’étendre la Convention de 1973 qualifiant de crime contre l’humanité l’apartheid racial tel qu’il avait été institué en Afrique du Sud, au cas de l’apartheid entre les sexes, imposant aux femmes un statut d’infériorité et leur invisibilité dans l’espace public.